Témoignages d’ancien(ne)s de STGO

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Mon passage à l’école Saint-Germain fut plus que formateur, il m’a donné des amis pour la vie. Je n’ai pu que suivre dans les traces de mon père et de moi aussi y confier mes deux enfants, Antoine et Alexandre. Les corridors transpirent encore la passion d’un enseignement dévoué.»

– Guillaume Bouthillier, élève de 1980 à 1987.

« J’appréciais beaucoup l’ambiance qui régnait à Saint-Germain. C’était calme, sobre, hyper ordonné et respectueux. Il y avait beaucoup de clarté dans les classes. L’idéal pour étudier!

À l’époque, l’école était séparée en deux par un mur central. C’était comme s’il existait deux écoles. Les classes des filles étaient du côté presbytère.

La cour aussi était séparée et il nous était interdit de parler aux garçons. Même si nous avions un frère de l’autre côté. Une Sœur venait tout de suite nous avertir !»

– Mme A. de Latrémoille, élève de 1962 à 1964.

«Pour stimuler mes élèves de 2e année à apprendre leurs mots de vocabulaire, j’initiais des jeux qui leur permettaient de faire une «gymnastique de l’esprit.

Par exemple, à chaque semaine, je formais des équipes de hockey. J’avais deux ailiers, deux centres, deux gardiens de but et deux défenseurs. Ceux qui épelaient un mot correctement devenaient ailier droit, puis gauche. Deux mots étaient épelés correctement, ils se retrouvaient gardiens de but, etc. Cela les stimulait beaucoup !

De même, l’apprentissage des fractions se faisait avec de vraies pommes et de vraies tartes que je cuisinais moi-même et apportais en classe. Mes élèves apprenaient les fractions puis… ils mangeaient les pommes et les tartes !»

– Mme Y. Fortin-Côté, enseignante de 1955 à 1963, du côté des classes de garçons

«Le dernier jour de l’année scolaire, au mois de juin, c’était jour de distribution des prix par les Sœurs aux élèves les plus méritantes de l’école. En présence des parents, nous recevions des livres, des chapelets, des statues. Les meilleures d’entre nous rapportaient un gros paquet de récompenses à la maison. Parfois, il nous fallait une brouette pour tout transporter !

En son temps, mon frère aîné avait déjà reçu, du côté des garçons, des livres ‘’doré sur tranche’’. Les nôtres étaient plus ‘’modernes’’ bien qu’il nous fallait couper les pages avec un coupe papier. Je me souviens notamment des romans du Père Hublet, un jésuite belge.

Recevoir ces livres faisait que nous lisions beaucoup, beaucoup pendant nos premiers jours de vacances !»

– Mme M. Trottier-Drouault, élève de 1946 à 1948.

«Ce que j’ai le plus apprécié à l’école Saint-Germain ce sont les enseignantes (de mon temps) et enseignants (du temps de mes enfants) très compétents et dévoués, l’atmosphère très chaleureuse, l’enseignement reçu qui m’a bien préparée pour la suite des études, les camarades du voisinage.»

– Mme M.-É. de Villers, élève de 1951 à 1958.

« L’hiver, il arrivait que des élèves, pour attirer l’attention des surveillantes du dîner, arrivent à la cantine déjà habillés avec leur manteau, leur tuque et leurs mitaines. À ceux qui voulaient manger avec leurs mitaines, je devais leur demander de les enlever !»

– Mme P. Côté, surveillante d’élèves à la cantine, de 1970 à 2011.

«Parmi les activités pédagogiques mémorables, je me souviens que les élèves qui, en semaine, finissaient plus rapidement leur travail pouvaient choisir dans leur livre de lecture une pièce d’un auteur littéraire, par exemple Molière, l’apprendre et le présenter à la classe le vendredi après 3 heures.»

– Sœur F. Verner s.n.j.m., enseignante de 1968 à 1974, classes de 3e, 4e, 5e et 6e années.

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